Dans son rapport semestriel, la Banque Africaine de Développement (BAD)
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Par La rédaction - Vendredi, 27/1/2023 - 14:52
Dans son rapport semestriel, la Banque Africaine de Développement (BAD)estime que la croissance économique de l’Afrique devrait dépasser celle du reste du monde au cours de deux prochaines années, avec un produit intérieur brut (PIB) réel d’environ 4 % en moyenne en 2023 et 2024.
Ce chiffre est supérieur aux moyennes mondiales prévues de 2,7 % et 3,2 %, a indiqué le Groupe de la Banque Africaine de Développement dans son rapport performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique, dévoilé à Abidjan, en Côte-d'Ivoire.
Grâce à une analyse complète de la croissance régionale, le rapport montre que les cinq régions du continent restent résilientes avec des perspectives stables à moyen terme, bien qu’elles soient confrontées à d’importants vents contraires résultant des chocs socio-économiques mondiaux.
Il identifie également les risques et appelle à des mesures monétaires et fiscales robustes, soutenues par des politiques structurelles, pour y faire face.
La banque prévoit de publier le rapport "performances et perspectives macroéconomiques" aux premier et troisième trimestres de chaque année.
Ce nouvel instrument économique de la banque panafricaine vient compléter le rapport annuel de la Banque sur les perspectives économiques en Afrique, qui se concentre sur les principaux thèmes politiques émergents qui sont pertinents pour le développement du continent.
Selon le rapport, la croissance moyenne estimée du PIB réel en Afrique a ralenti à 3,8 % en 2022, contre 4,8 % en 2021, dans un contexte des défis majeurs consécutifs au choc du Covid-19 et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Malgré ce ralentissement économique, 53 des 54 pays d’Afrique ont affiché une croissance positive. Les cinq régions du continent restent résilientes avec des perspectives stables à moyen terme.
Toutefois, le rapport émet une réserve sur les perspectives compte tenu des risques mondiaux et régionaux actuels. Ces risques comprennent la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, le durcissement des conditions financières mondiales et l’augmentation connexe des coûts du service de la dette intérieure.
Les changements climatiques avec leurs effets néfastes sur l’approvisionnement en denrées alimentaires et le risque potentiel d’un changement de politique dans les pays où se tiendront des élections en 2023 représentent des menaces tout aussi redoutables.
Le rapport préconise l’adoption des mesures politiques audacieuses à l’échelle nationale, régionale et mondiale pour aider les économies africaines à atténuer ces risques cumulés.
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