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Plusieurs étudiants du territoire de Masisi, Rutshuru et même Beni qui ont déjà fui leurs milieux avec leurs familles suite aux atrocités des terroristes
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Par La rédaction - Lundi, 13/2/2023 - 17:01
Plusieurs étudiants du territoire de Masisi, Rutshuru et même Beni qui ont déjà fui leurs milieux avec leurs familles suite aux atrocités des terroristes du M23 et des ADF ne savent pas poursuivre leurs études par manque des moyens financiers.
C'est ainsi qu'une marche pacifique a été organisé par la représentation des étudiants du Nord-Kivu avec comme pour objectif, d’abord le soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Aussi, interpeller l’EAC sur les zones tampons et son inaction face aux M23. L'autre objectif de ce mouvement c'est de réclamer la prise en charge des étudiants déplacés de guerre en provenance des zones sous contrôle du M23.
Les éléments de la police nationale congolaise qui étaient devant le cabinet du gouverneur, point de chute de la manifestation, ont tenté de l'étouffer alors qu'elle se voulait "très pacifique". Ils ont usé des gaz lacrymogènes et des tirs de sommation. En face, les étudiants ont résisté sans faire un seul pas ni devant ni en arrière.
"Nous réclamons trois choses fondamentales: le plaidoyer en faveur des étudiants déplacés et leurs familles qui sont dans des camps et familles d’accueil. Que ces étudiants soient enregistrés, identifiés et réintégrés dans le programme de l’ESU parce que l’année passée ils n’ont pas achevé l’année académique et voilà qu’une nouvelle année commence nous ne savons pas le sort de ces étudiants", a indiqué Christophe Mwisa, porte-parole de la représentation des étudiants au Nord-Kivu qui exige que ces étudiants soient exonérés.
Les étudiants fustigent également l’inaction de l’EAC à travers la force régionale.
"Ils sont venus combattre pour pacifier l’Est de la RDC mais malheureusement ceux-ci n’ont jamais combattu d’ailleurs, ils sont entrain de favoriser la progression de l’ennemi à travers la zone tampon pour passer à la balkanisation de l’Est" a-t-il ajouté.
Enfin, ces étudiants qui disent soutenir les FARDC ont appelé le gouvernement à mettre des moyens à la disposition de l’armée nationale pour qu’elle soit "elle-même capable de sécuriser et de défendre l’intégrité du territoire national".
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